Baromètre des vacances 2019: vacances à la plage en déclin

  • 66% des Belges partent en vacances en voiture
  • 38% partent en citytrip tandis que 33% optent pour des vacances plage/piscine
  • La moitié des vacanciers ne sont pas couverts par une assistance médicale

 L’enquête¹ annuelle de Touring sur les vacances donne un aperçu concret des projets et habitudes de vacances des Belges. Il en ressort que les vacances classiques à la plage ont moins de succès, au profit des vacances culturelles où les gens veulent aussi explorer la région et connaître la culture locale. C'est dû principalement au fait que les gens voyagent plusieurs fois par an, et de préférence vers des lieux intéressants. Il suffit de penser à certaines villes telles que Barcelone et Venise, qui ne savent plus que faire face à l'abondance de touristes.

Un constat frappant: il y a deux ans, 77% des vacanciers partaient encore en voiture. Ce chiffre a diminué à 66% l'année dernière: davantage de voyageurs ont opté pour le train, l'autocar ou l'avion. Peut-être les voyageurs sont-ils de plus en plus rebutés par les embouteillages, y compris à l'étranger.

Quel type de vacances, où et comment?

Quelque 38% des sondés optent pour un citytrip, tandis que 33% (-4%) optent pour des vacances classiques plage-piscine.

Si l'on compare les chiffres de cette enquête avec ceux de 2016, on constate clairement que nous voyageons de moins en moins en voiture. Cette diminution est compensée par une combinaison de transports: alors qu'en 2016, 13% des voyageurs avaient opté pour le train, en 2018 ce chiffre est passé à 18%. Les bus connaissent également plus de succès avec 13% de voyageurs, contre 11% en 2016. Autre tendance à la hausse: le vélo, qui séduisait 3% des voyageurs en 2016 contre 6% l'an dernier. Enfin, l'avion représente 61% des moyens de transports utilisés en 2018, contre 58% en 2016.

La France reste la destination la plus populaire avec 50% des voyageurs belges, suivie des Pays-Bas (26%) et de l'Espagne (25%). 96% des voyageurs restent en Europe.

La moitié des sondés considère les lieux de visite sur place comme le critère de choix le plus important. Le soleil et la chaleur sont déterminants pour 51% et 48% d'entre eux se penchent sur le prix (+ 4% en 2016).

Dernier constat frappant: 57% des personnes qui ont déclaré ne pas partir en vacances en 2018 ont indiqué que c'était pour des raisons financières. En 2017, c'était 10% de moins. Le budget familial joue donc un rôle de plus en plus important.

Les préoccupations de voyage

Quand on leur demande leurs principales préoccupations, 38% des sondés répondent qu'ils craignent surtout de tomber malade en vacances. Parmi leurs autres inquiétudes, citons les accidents (34%) et le mauvais temps (33%). 29% des vacanciers ont aussi peur d'être volés et 32% craignent un manque de propreté de l'hébergement. Notons aussi que 42% des vacanciers ont déjà été confrontés à une maladie pendant leurs vacances et 11% à un accident. 13% ont dû annuler ou interrompre leurs vacances et 27% ont rencontré un problème avec leur vol d'avion.

Sommes-nous bien protégés?

Si les Belges indiquent avoir des préoccupations par rapport à leurs vacances, seulement 49% déclarent être couverts par une assistance médicale et 16% seulement ont une assistance dépannage. En revanche, 70% connaissent bien le contenu de leur contrat d'assistance.

38% des sondés pourraient être intéressés par une assurance bagages, 46% ne sont pas intéressés par une assurance annulation et 40% par l'assistance dépannage.

Touring conseille aux vacanciers de toujours être bien protégés. "Cette enquête montre clairement que les voyageurs peuvent être confrontés à certains problèmes pendant leurs vacances. S'ils n'ont pas besoin d'assistance, tant mieux, mais il est précieux de pouvoir partir en voyage en toute tranquillité, aussi bien pour le voyageur solitaire que pour les familles avec ou sans enfants."

-Fin du communiqué de presse-

¹ Enquête menée par Indiville pour le compte de Touring auprès de 2.300 Belges.

À propos de Touring

Créée en 1895 par un groupe de cyclistes amateurs, Touring est désormais la plus grande organisation de mobilité en Belgique, défendant la liberté absolue de chaque individu de se déplacer de la manière et avec les moyens de son choix. Touring fait partie de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), la plus grande organisation mondiale pour la mobilité.

 

Assistance

En tant que première organisation en Belgique pour l’assistance dépannage (1948) et l’assistance voyage (1958) sur le territoire belge comme à l'étranger, Touring est l'un des acteurs les plus expérimentés sur le marché belge. Au fil des ans, Touring a renforcé sa position sur le marché et s'est transformée en organisation d'envergure comptant plus de 2.800.000 et 450 000 familles affiliés chez Touring pour leur assistance voyage. Autant de clients qui peuvent compter 24h/24, 7j/7 sur une assistance médicale, technique et de personnes et des conseils spécialisés en matière de mobilité générale.

Chaque année, la centrale d’alarme "Étranger" de Touring reçoit en moyenne 145 000 appels de Belges en détresse à l’étranger et assure 35 000 interventions médicales ou techniques. La centrale d'alarme nationale traite tous les ans plus de 680 000 appels pour dépanner des automobilistes, motocyclistes et cyclistes. En Belgique, Touring compte environ 200 véhicules sur les routes pour l'assistance et le dépannage.

En tant que membre d’ARC Europe (crée en 1991 par les 8 sociétés européennes  de mobilité les plus grandes- dont Touring en Belgique-), Touring peut faire appel à un réseau important de prestataires à travers le monde. Via ce réseau international, Touring dispose de 12 000 voitures de dépannage, plus de 70 hélicoptères et 8 avions ambulance.