Touring: 6 points importants pour une mobilité durable

Mémorandum élections 2019 de Touring: besoin d’un plan Marshall

Touring: les problèmes de mobilité pénalisent de plus en plus l’environnement et le développement socio-économique. Selon l’OCDE, le nombre d’heures perdues en Belgique représente un coût annuel de 1 à 2 % du PIB. Le coût d’une heure perdue dans les embouteillages s’élève à € 8,25 pour le transport de personnes et entre 50 et € 80* par camion pour le transport de marchandises. On prévoit qu’à l’horizon 2020, les coûts sociétaux de la mobilité en Belgique atteindront 6 milliards d'euros par an (toujours selon l’OCDE)


C’est pourquoi l’organisation Touring, représentant chaque usager de la mobilité, a envoyé son mémorandum à tous les partis politiques.
Cette action vise, notamment, à sensibiliser les partis et les autorités compétentes afin qu’ils réalisent qu’une mobilité durable doit être une compétence fédérale. Dans ses memoranda, Touring demande à tous les partis une attention particulière aux aspects fondamentaux d’une mobilité durable.

Touring a résumé ces problématiques en six domaines d’actions.

1)    Soutenir et encourager la mobilité verte.
2)    Un plan Marshall pour les transports et les infrastructures de transport assorti des incitants fiscaux indispensables.
3)    La mobilité en tant que compétence fédérale.
4)    Plus d’ambition et d’uniformisation à l’échelon européen.
5)    Une plus grande coopération numérique entre les acteurs de la mobilité.
6)    Plus d'attention à la formation à la multimodalité.

En effet, pour qu’un tel plan soit possible au niveau national, la mobilité doit être débattue à l’échelon fédéral. Celui-ci doit poursuivre ses efforts pour assurer l'intégration de solutions de mobilité en créant un cadre juridique. Ce dernier devra ouvrir la voie au développement de nouveaux services de mobilité sur un marché ouvert. Il faudra également tenir compte d’un système national intelligent de taxation kilométrique. Tout cela doit contribuer aux soutiens et encouragements pour une mobilité plus verte, avec plus d’attention accordée à des formations à la multimodalité. Par exemple, avant même l’examen de conduite, les futurs usagers de la mobilité peuvent être sensibilisés aux questions liées à la sécurité, l’écologie ou encore aux moyens de transports alternatifs.

L’un des plus grand enjeux de ce siècle est l’écologie avec notamment la réduction maximale des émissions polluantes (CO2, Nox). Afin de limiter les conséquences délétères de la circulation automobile, Touring décrit dans sa requête, les orientations,  éléments concrets et incitants à implémenter. L'association fédère également les piliers fondamentaux de  l’éducation, la digitalisation et la mobilité "verte". 

Un autre aspect mis en avant dans notre mémorandum, est la nécessité d’un plan Marshall pour les transports et les infrastructures de transport, assorti des incitants fiscaux indispensables. Ou encore une plus grande coopération numérique. Il faudrait que les piétons, les cyclistes et les véhicules motorisés, individuels ou partagés, électriques ou autonomes, disposent de leur schéma de disponibilité.

L’organisation confirme également que la mobilité ne s’arrête pas aux frontières régionales ou nationales. La mobilité devrait compter parmi les domaines que l’Europe explore déjà en vue d’une plus grande harmonisation.

Touring est le représentant de chaque usager de la mobilité et prône des mesures en matière de sécurité routière, de mobilité, d’environnement, de fiscalité et de changement de comportement. Soutenir et encourager la mobilité durable est une évidence et une responsabilité urgente pour tous.

-fin du communiqué de presse-

Memoranda entiers disponible sur demande. 

*chiffres OCDE et T&M Louvain.