La petite Kia Picanto évolue et reçoit une mise à jour stylistique et technologique d’envergure. Et elle est toujours proposée exclusivement en motorisations essence.
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Il suffit de jeter un coup d’œil sur le marché des mini-citadines pour comprendre que cette catégorie n’est plus en odeur de sainteté en Europe. De 32 marques présentes sur le segment A en 2018, on n’en compte guère plus que 14 en 2024. Et encore, la plupart avec des propositions exclusivement électriques...
Pourtant, avec un million d’unités vendues annuellement sur le continent, dont 52% en essence, il y a encore une place pour ces reines des villes, accessibles et économiques à l’usage. Kia l’a bien compris et a profité de l’été pour lancer la version restylée de sa Picanto, proposée toujours exclusivement en motorisation essence. Un comble par les temps qui courent…
On pourrait presque parler de nouvelle génération, tant cette mise à jour a métamorphosé la plus petite des Kia. C’est aussi vrai à l’arrière qu’à l’avant, avec des feux à LED désormais reliés entre eux par des bandeaux lumineux, de nouveaux boucliers, un capot plus aérodynamique et un traitement des surfaces plus vertical.

La Picanto gagne ainsi en caractère et en robustesse. Les évolutions sont plus subtiles dans l’habitacle. La planche de bord est quasiment inchangée, mais accueille des commandes de clim redessinées, un nouvel écran tactile de 8 pouces compatible Apple CarPlay/Android Auto et un combiné d’instrumentation numérique (4,2 pouces).
Des volumes généreux dans un petit format
Restylée ou pas, la Kia Picanto reste la reine de l’habitabilité et de la modularité. Elle propose toujours cinq places de série, ce qui n’est pas commun sur le segment, et la banquette arrière est fractionnable 2-3/1-3 de série sur toute la gamme. Le coffre de 255 litres est toujours une référence, et fait mieux que celui des Twingo, Up!, Panda et Aygo X.
On l’a dit, la Picanto est cantonnée aux motorisations essence: elle embarque un 3 cylindres 1.0 (63 ch) à boîte manuelle et un 4 cylindres 1.2 (79 ch), à boîte manuelle ou robotisée. Et prendre le volant d’une voiture à boîte manuelle en 2024, qui ne soit ni un fourgon ni un 4X4, ça n’est pas commun.
Alors, disons-le tout de suite, on a apprécié cette Kia Picanto et ce n’est pas seulement grâce à sa boîte mécanique. La petite Kia se conduit avec une facilité déconcertante: on se faufile partout avec son format de poche, son petit moteur plutôt volontaire et une caisse bien moins sujette aux bruits et aux vibrations qu’on aurait pu le penser. En ville, la consommation baisse à 5 l/100 km et le rayon de braquage record permet d’évoluer avec aisance.
Reste un dernier argument: son prix. Certes, la nouvelle réglementation européenne (GSR2) a fait grimper ses tarifs au-delà des 15 000 euros, mais, pour 16 290 euros en finition d’entrée de gamme Pure (67 ch, BVM) et jusqu’à 22 090 euros en finition GT-Line (79 ch, BVA), on en a pour son argent.
Kia Picanto GT-Line 1.2 Line en bref
- Moteur: 4 cylindres essence ; 1.197 cm3, 79 ch, 113 Nm
- Transmission: aux roues avant
- Boîte: manuelle à 5 rapports
- L/l/h (mm): 3.605/1.595/1.485
- Poids à vide (kg): 915
- Volume du coffre (l): 255-1.010
- Réservoir (l): 35
- 0 à 100 km/h (sec.): 13,1
- V-max: 159 km/h
- Conso mixte (l/100 km): 5,5
- CO2 (g/km): 124
- Prix (€): 21.090
Les atouts
- Look original et bouille mignonne
- Habitabilité et volume de coffre canon
- Comportement et consommation en ville
- Rayon de braquage record
Les points faibles
- Trous à l’accélération sur route secondaire
- Tarifs en hausse
- Pas d’espaces de rangement à l’arrière
- Plus de bloc turbo de 100 chevaux
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