La vallée de Stubai, dans le Tyrol autrichien, est un domaine skiable depuis 50 ans. Malgré le changement climatique, les sports d'hiver continueront d'exister dans la région, affirment les forces vives locales.
Il y a un demi-siècle, le glacier de Stubai dans le Tyrol s’ouvrait à la pratique du ski, pour devenir aujourd’hui le plus grand domaine skiable d’Autriche. C’est l’occasion de faire la fête, mais l’heure est-elle vraiment aux réjouissances? Il semble en effet très peu probable que l’on puisse célébrer le centenaire du glacier dans 50 ans.
Avec les étés plus chauds et les hivers plus secs que nous connaissons, les glaciers des Alpes fondent à une vitesse alarmante. Même à plus de 3 000 mètres d'altitude, le glacier de Stubai n'échappe pas aux effets du réchauffement climatique. Touring a voulu se rendre sur place pour faire le point sur l'avenir des sports d'hiver et sur la manière dont la région se prépare à cette nouvelle réalité. Ce voyage s'est avéré très instructif. Nous avons constaté que la capacité d’adaptation et la résilience ouvrent la voie (et des pistes) vers des sports d'hiver plus durables.
Un avenir durable dans le Tyrol
“Les sports d'hiver ont un avenir et continueront à exister même sans les glaciers alpins”. C'est ainsi que Reinhard Klier commence son argumentation. Ce trentenaire, géologue de formation, dirige l'entreprise qui exploite les pistes du glacier de Stubai. “Aujourd'hui, nous sommes prêts à offrir des installations de sports d'hiver durables, afin de garantir encore 50 années d'expériences sportives dans le respect des ressources et de la nature. L'énergie que nous utilisons pour nos remontées mécaniques, nos restaurants et nos autres installations provient de sources renouvelables. Nos canons à neige fonctionnent également de la manière la plus efficace et la plus écologique qui soit, en captant l'eau issue de la fonte et en la réutilisant pour produire de la neige. Cela devrait nous permettre de continuer à assurer une offre complète de sports d'hiver même si le glacier venait à disparaître totalement.”
Lorsque Touring lui demande si l'électricité verte et la neige artificielle suffisent pour qualifier les sports d'hiver de durables, sa réponse fuse: “Les trois quarts des émissions de CO2 engendrées par un amateur de sports d'hiver sont produits pendant le trajet pour venir ici. Rendre ce voyage climatiquement neutre et sans émissions est donc la priorité absolue. Les voitures électriques et une offre de qualité en matière de liaisons ferroviaires sont les premières solutions à explorer. Mais il y a aussi des choses que nous pouvons faire nous-mêmes. Par exemple, nous devons nous débarrasser du diesel fossile pour nos dameuses ‘Pistenbully’ (les machines qui dament et préparent les pistes de ski). Nous examinons donc la possibilité d'utiliser des biocarburants ou des carburants synthétiques. Mais si nous voulons vraiment faire la différence, nous devons aussi réduire davantage l'offre de viande dans nos restaurants. C'est ce qui aurait le plus d'impact. Petit à petit, nous avançons dans cette direction.”
Aussi pour les vacances d’été
Lorsque nous demandons si la saison d’hiver ne risque pas de se raccourcir avec la disparition du glacier, Reinhard Klier répond par l’affirmative: “Oui, nos hivers – et donc la saison de ski – sont de plus en plus courts. C'est pourquoi notre région ne doit pas miser uniquement sur les sports d'hiver. Nous devons également faire valoir nos autres atouts: le calme, l'espace et les splendeurs de la nature qui peuvent offrir aux cyclistes et aux randonneurs tout ce dont ils rêvent. Nous osons envisager l'avenir de manière résolument positive: notre région du Tyrol, et par extension l'ensemble des Alpes, deviendra, avec le réchauffement climatique, un endroit merveilleux pour passer ses vacances d'été, loin des chaleurs torrides qui menacent notamment la région méditerranéenne.”
Hôtel Jagdhof
Pour ce court séjour dans la Stubaital (vallée de Stubai), Touring a eu la chance de loger à l'hôtel cinq étoiles ‘Jagdhof' à Neustift. Ce choix n’était pas un hasard: l'histoire de l'hôtel Jagdhof et celle du domaine skiable local sont en effet très étroitement liées. C’est grâce à la coopération entre les deux familles de propriétaires que la Stubaital est sortie de son isolement il y a un demi-siècle (notamment avec l’aménagement d'une route à travers la vallée), marquant ainsi le début de l'une des principales attractions touristiques du Tyrol.
L'hôtel de luxe Jagdhof séduit bien évidemment les amateurs de sports d'hiver, mais il peut aussi compter sur une clientèle internationale le reste de l'année. Et ce, non seulement grâce à son spa et son centre de bien-être exceptionnels, mais aussi grâce à sa cuisine gastronomique.
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