Les Belges aiment partir en vacances mais sont attentifs aux prix
78% veulent partir à l'étranger, 33% souhaitent (aussi) rester au pays
36% consacrent au maximum 1.000 euros pour le logement pendant leurs vacances principales
57% ne veulent pas dépenser plus qu'en 2023, 17% veulent même économiser sur leur budget vacances
53% déclarent que le coût des vacances détermine le choix de la destination
43% souscrivent une assurance annulation, 50% ne le font pas
Bruxelles, le 6 mai 2024. L'enquête annuelle de Touring sur les vacances¹ livre un large aperçu de nos projets de vacances. En 2024, le Belge ambitionne à nouveau de partir plusieurs fois en vacances sur l’année. 78% veulent partir à l'étranger, 33% souhaitent (aussi) passer des vacances au pays. Le coronavirus ne semble plus qu’être un lointain souvenir et la guerre en Ukraine n'empêche pas, ou très peu, les gens de faire des projets de vacances.
Bien que la crise du Covid semble être loin derrière nous, le secteur du voyage n'a toujours pas retrouvé son niveau d’activité d’avant la pandémie (2019) en termes de nombre de voyageurs. Certes, les chiffres évoluent dans la bonne direction depuis un certain temps déjà, mais c’est loin d’être le cas partout. L'Asie et la Chine en particulier ont gardé leurs portes fermées pendant longtemps, si bien que la reprise n'y a débuté que plus tard. Mais le secteur et la plupart des bureaux d'études de marché sont unanimes : la reprise sera totale cette année.
Voyages en masse à l’étranger
Pour le Belge moyen, en revanche, la pandémie fait vraiment partie du passé. Nous partons à nouveau massivement à l'étranger. En 2023, 81% des Belges sont partis au moins une fois en vacances au-delà de nos frontières; 33 % sont même partis 3 fois ou plus à l’étranger.
En ce qui concerne la destination des vacances principales, les Belges restent fidèles à leurs choix antérieurs. La France reste la destination préférée à l’étranger, suivie de l'Espagne et des Pays-Bas.

Des vacances, mais pas à n’importe quel prix
Tout coûte de plus en plus cher et le secteur du voyage n’est pas épargné. 53% des Belges déclarent que le coût des vacances est le critère décisif dans le choix de la destination. Des facteurs tels que le soleil et la chaleur (46%), les sites touristiques (44%), la nature locale (39%) et la proximité de la mer (33%) complètent les critères de choix
Les vacances font partie du budget familial
Bien que les Belges soient attentifs au coût des vacances, ce budget ne représente pas un souci majeur pour 48% d'entre eux. Le budget vacances fait tout simplement partie du budget familial. Toutefois, 30% indiquent que partir en vacances coûte cher et qu'il est difficile de mettre de l’argent de côté pour les vacances.
Il est étonnant de constater que, malgré l'inflation, 57% des Belges ne veulent pas dépenser plus cette année pour leurs vacances principales qu'en 2023. 26% estiment cependant qu'ils dépenseront plus pour leurs vacances cette année et 17% se sont fixé pour objectif d'économiser et de dépenser moins cette année.

Quand on les interroge sur le budget consacré au logement pour les vacances principales, 36% déclarent prévoir un maximum de 1.000 euros. 26% dépensent entre 1.000 et 2.000 euros pour l’hébergement, tandis que 26% sont prêts à consacrer 2.000 euros et plus pour les vacances principales.
Notons toutefois que tous les Belges ne partiront pas en vacances en 2024. 12% des Belges resteront à la maison pour diverses raisons. Pour 41% d'entre eux, le budget familial est insuffisant pour partir en vacances chaque année et autant de Belges disent avoir d'autres dépenses prévues cette année.
Des vacances sans soucis
Parmi les principaux motifs de préoccupation, citons la peur de tomber malade (37%) et d'être impliqué dans un accident (33%). Pour pouvoir partir en vacances l’esprit serein, 55% des Belges disposent d’une forme ou l’autre d'assistance voyage et/ou médicale ; 43% souscrivent une assurance annulation. La même enquête révèle que 50% n'ont pas d'assurance annulation et 38% n'ont pas d’assistance voyage ou une assistance voyage limitée.

¹ Enquête réalisée par le bureau d’études de marché Indiville pour le compte de Touring. N = 3715, repondéré à N = 1000
À propos de Touring
Créée en 1895 par un groupe de cyclistes amateurs, Touring est désormais la plus grande organisation de mobilité en Belgique, défendant la liberté absolue de chaque individu de se déplacer de la manière et avec les moyens de son choix. Touring fait partie de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), la plus grande organisation mondiale pour la mobilité. La FIA est un conseiller officiel de la Commission européenne et représente 36 millions de membres rien qu'en Europe. Touring utilise directement l'expertise et les informations de la FIA pour lancer des propositions très étayées et adopter des points de vue.
Assistance
En tant que leader en Belgique pour l'assistance dépannage (1948) et l'assistance voyage (1958) sur le territoire belge comme à l'étranger, Touring est l'un des acteurs les plus expérimentés sur le marché. Au fil des ans, Touring a renforcé sa position et s'est transformée en organisation d'envergure comptant plus de 2 800 000 clients/usagers de la route et 450 000 familles affiliées pour leur assistance voyage. Autant de clients qui peuvent compter 24h/24, 7j/7 sur une assistance médicale, technique et de personnes et des conseils spécialisés en matière de mobilité générale. En tant que membre d’ARC Europe, Touring dispose d’un réseau étendu de fournisseurs d’assistance à travers le monde. Au total le groupe vient à l’aide technique ou médicale, en cas de maladie ou d’accident, de 45 millions de membres. Via ce réseau international, Touring dispose de 12 000 voitures de dépannage, plus de 70 hélicoptères et 8 avions ambulance pour traiter des urgences.