Conduire avec un rhume des foins est équivalant à 3 verres d’alcool

Bruxelles, le 2 juin 2017. La saison des pollens a débuté avec beaucoup de problèmes auprès des conducteurs soufrant des symptômes très ennuyant. Ils en souffrent de plus en plus, dit l’organisation de mobilité Touring. Le mois passé nous avons reçu 215 appels de gens demandant après des infos sur l’influence du rhume de foins quand on roule en voiture et comment prendre des précautions.  Avec le temps, la situation devient pire ». Les herbes et les orties produisent depuis le début du mois de mai énormément de pollens et les gens se posent donc davantage de questions, dit Touring. 

« Chaque année, on constate un nombre plus élevé d’appels. Le mois de mai de l’an dernier était bon pour 180 appels.  La prolifération des pollens se fait en effet de manière plus précoce en raison du temps, de la douceur de l’hiver, du printemps avancé et de cette météo qui joue au ‘yoyo’. Chaque année aussi il y a de plus en plus de gens qui en souffrent dû aux prédispositions génétiques.

Une mauvaise nouvelle pour les 2,5 millions de personnes qui souffrent du rhume des foins dans notre pays, mais encore plus pour tous ceux d’entre eux qui ont à prendre la route régulièrement. Touring : Un rhume des foins avec de fréquents éternuements et des yeux larmoyants et gonflés, peut conduire à des situations de circulation dangereuses représentant l’équivalant de 3 verres d’alcool au volant,  selon des études (Université de Maastricht*).

«La saison des rhumes des foins va se prolonger jusqu’en août. Que l’allergie soit très dérangeante, c’est bien connu ». Mais quand elle réduit la visibilité du fait d’yeux larmoyants et gonflés, cela peut carrément devenir dangereux, prévient Touring. « Même la fraction de seconde où l’on est distrait par l’éternuement qui fait fermer les yeux, peut s’avérer dangereuse. Les conducteurs de véhicules sont plus sensibles que les gens qui sont assis à l’intérieur ou se baladent habituellement à l’extérieur.

Près des routes fort fréquentées, il y a toujours davantage de pollens dans l’air,  provenant de la haute atmosphère et amenés avec force par les mouvements d’air . A cela s’ajoute que les gaz d’échappement à particules fines renforcent l’effet du rhume des foins chez certains allergiques.  Il y a en effet une augmentation démontrée avec plus de CO2 dans l’air.** Il est donc bon de se protéger à titre préventif, de manière à être le moins dérangé possible par ces désagréments ».

Touring donne une série de conseils, hors traitement médical, pour minimiser la gêne :

  • Gardez les fenêtres de la voiture fermées
  • Evitez les emplacements de parking à fortes concentrations de pollens, comme par exemple ceux situés sous certains arbres comme les bouleaux
  • Avant de démarrer : mettez la ventilation sur la position « circuit fermé »
  • Protégez les yeux, même en voiture, par des lunettes appropriées.
  • Passez régulièrement l’aspirateur à fond à l’intérieur de la voiture
  • A l’achat du véhicule, réclamez un filtre à pollen (souvent standard)
  • Un filtre combiné est adapté à plusieurs variétés différentes de pollens
  • Changez le filtre après 15.000 kilomètres

Touring craint qu’en raison du réchauffement climatique, le problème du pollen ne persiste. «  Jadis, on entendait parler du rhume des foins uniquement au mois de juin, mais aujourd’hui il n’y a plus de règle. En combinaison avec la pollution de l’air, le nombre d’allergies ne cesse d’augmenter. Le nombre total de personnes concernées est en augmentation constante depuis vingt ans. Dans l’intérêt de la sécurité routière, nous insistons dès lors pour qu’on tienne mieux compte de ce problème »