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DS 4
La DS4 affiche un confort plus soigné que celui de ses rivales. Pour nous, c'est la première DS pour laquelle nous n'avons pratiquement aucun "oui mais".


Cette nouvelle DS 4 marque un tournant, tant en matière de design que de technologies. A notre humble avis, la nouvelle compacte du constructeur pourrait bien avoir trouvé la recette la plus homogène.


DS 4
Elle impressionne par son design soigné!


DS 4, en résumé

La "4" marque le retour de DS dans la catégorie compacte après 3 ans d'absence. Sa mission: offrir une approche premium différente de celle des incontournables Mercedes Classe A, BMW Série 1 et Audi A3. Mission impossible? En tout cas, la Française se donne les moyens de ses ambitions, avec un design non conformiste mais séduisant, un intérieur vraiment unique en son genre, et même des équipements haut de gamme que les allemandes n'ont pas.

Proposée en essence, diesel, en hybride plug-in et même en 100% électrique dès 2024, la DS 4 n'oublie personne. C'est une voiture qui s'affirme sans complexe et revendique sa différence jusque dans son comportement routier. Compétente en conduite active, elle met surtout en avant un confort plus soigné que celui de ses rivales. En gros, ceci est la première DS pour laquelle nous n'avons pratiquement aucun "oui mais" à émettre.

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Grandes roues, ligne de toit fuyante, le profil répond favorablement aux autres angles de vue.


Le segment

Malgré toutes ses qualités, la DS 4 n'aura pas un tapis rouge devant elle, puisqu'elle débarque dans un segment où les concurrentes se nomment Mercedes, Audi et BMW. Mais la Française ne manque vraiment pas d'arguments, et on lui souhaite de ne pas devoir se contenter des miettes.


Ce qui change

Par rapport à la précédente DS 4 (qu'il était facile d'oublier), le changement est radical. La nouvelle génération montre que la marque se trouve une identité, une personnalité, et c'est précisément ce qui manquait à sa devancière.

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La lunette arrière réduite pourrait nuire à la visibilité, la caméra viendra bien à l’aide dans ce cas.


Design

Le design est la principale raison qui nous fait dire que la 4 est la plus aboutie des DS. Tout en étant travaillée, originale, pleine de caractère, elle n'est pas aussi "tirée par les cheveux" que la DS 3 Crossback. Et surtout elle est moins anonyme que le DS 7 Crossback et la récente berline DS 9. Si le design de la marque doit suivre un chemin, c'est celui-ci.


À l'intérieur

On retrouve dans la DS 4 l'approche inaugurée par le SUV DS 7: le client peut choisir parmi différentes "ambiances" toutes aussi raffinées, la qualité est digne des visées premium, et des choses comme les commandes de vitres ou de climatisation n'ont absolument rien de déjà-vu. "On dirait une voiture du futur", a dit notre fils de 10 ans. Clairement, la promesse DS d'un "luxe autrement" est tenue.


Équipements

Voici bien un domaine dans lequel la DS 4 n'a pas à rougir face à ses rivales, bien au contraire. Car laquelle des sacro-saintes allemandes dispose d'un petit pavé tactile dans le bas de la console qui permet d’activer ses fonctions favorites rien qu'en traçant quelque chose du bout du doigt? Laquelle propose des sièges massants, ou encore un système de vision nocturne? Bref, le mot premium n'est vraiment pas pris à la légère.


Sous le capot

Ici, le choix est large puisqu'il va de l'essence (130, 180 ou 225 ch) au plug-in hybride (225 ch, 54 km d'autonomie électrique), en passant par le diesel (130 ch). Toutes les DS 4 sont entrainées par les roues avant et, premium oblige, reçoivent une boîte auto 8 rapports.

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Pas (encore) de version 100% électrique.


Sur la route

Construite sur une plateforme déjà bien connue chez Peugeot et Citroën, la DS 4 n'a rien à prouver en matière de tenue de route et de précision. Toutefois, elle reste hors du jeu du "qui est la plus (prétendument) sportive" auquel participe ses rivales allemandes. Elle préfère jouer la carte confort cossu, notamment avec des suspensions actives, pré-adaptées grâce aux capteurs qui "lisent" les défauts de la route avec quelques mètres d'avance. Tiens, encore une chose qu'on ne trouve pas ailleurs… Et si la DS 4 avait des sièges aussi agréables que ceux d'une Citroën, nous lui donnerions un 11/10.

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La DS4 joue à fond la carte du confort.


Consommation

Rien de spécial à signaler de ce côté: notre essai a livré une moyenne de 6,7 l/100 km, soit un peu plus que les 6,5 l annoncés pour notre version essence 180 ch, avec boîte auto et le plein d'équipements. Pas mal du tout.


Budget

Le prix d'attaque de la DS 4 est de 28.400 euros, pour une version essence 130 ch. Il y a certes pas mal d'options sur la liste, mais soyez sûr d'une chose: le prix d'une DS ne risque pas de s'envoler comme celui d'une allemande à mesure que vous cochez des cases. Restent les taxes liées à ce genre d'hybrides: douces en Flandre, assassines en Wallonie et à Bruxelles!

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Conclusion

Le principal handicap de la DS 4 pour se faire une place parmi les compactes premium est… de ne pas être allemande. Il suffirait pourtant de faire preuve d'un peu de curiosité et de mettre le snobisme en pause pour découvrir une voiture vraiment très cohérente, homogène, et qui a de quoi flatter l'égo.


Fiche technique DS4

  • Moteur: 4 cyl., essence, hybride, 1.598 cm3, 180 ch , 250 Nm
  • Boite: auto 8 rapports
  • Transmission: aux roues avant
  • L/l/h (mm): 4.400/1.866/1.490
  • Poids à vide (kg): 1.653
  • Volume du coffre (l): 390
  • Réservoir (l): 40
  • Conso mixte (l/100 km): 1,3
  • CO2 (g/km): 29
  • 0 à 100 km/h (sec.): 7,7
  • Vitesse maxi (km/h): 233
  • Prix (€): 38.400
  • TMC- Taxe circulation (Wal/Bxl/€): 2.478-292,38
  • TMC- Taxe circulation (Flandre/€): 46,23-148,83

Les atouts

  • Look atypique
  • Consommation faible
  • Confort
  • Technologie avant-gardiste

Les points faibles

  • Sonorité à l’accélération
  • Espace réduit à l’arrière
  • Instrumentation compliquée
  • Nombreux équipements optionnels