Comme la Mégane, le Scénic est passé du côté électrique de l’automobile. Mais il n’existe plus en versions plus « classique ». Le nouveau Renault Symbioz a pour mission de prendre le relais.
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Par les temps qui courent, tout miser aveuglément sur un avenir électrique paraît compliqué. Et on aurait pu craindre que le changement radical opéré par le populaire Renault Scénic laisse des milliers de famille sur le carreau. Il n’en est rien, car le Renault Symbioz a beaucoup en commun avec le Scénic.
D’abord, les dimensions, puisque le Symbioz est à peine 5 cm plus court que son frère VE, soit 4,41 m de long. Le concept de crossover compact familial est identique, avec sa carrosserie haute et son profil arrière plutôt carré, et les similitudes esthétiques sont telles qu’il n’est pas facile de distinguer l’un de l’autre.

On vous donne un truc? Les poignées de portières. Si elles sont classiques, c’est un Symbioz. Si elles sont affleurantes à la carrosserie, c’est un modèle électrique, donc un Scénic. Mais derrière les apparences extérieures, le Symbioz a, en fait, plus en commun avec le Renault Captur. Sa plateforme, sa mécanique hybride et sa présentation intérieure un peu moins flatteuse que dans les véhicules plus haut de gamme. Mais le modèle a une bonne excuse pour cela: un prix d’attaque de 32.000 euros.

Pas sportif
Un tarif plutôt attractif de nos jours, en tout cas pour un véhicule familial bien équipé et plutôt spacieux, avec un coffre que la banquette coulissante permet de moduler de 492 à plus de 600 litres. Citons aussi le système multimédia utilisant le système Google Automotive, livré en série dès le modèle de base. Sous le capot, donc, le moteur essence hybride 1.5 de 141 ch. Cette mécanique est remarquable de confort et d’économie (aisément moins de 5 l/100 km) lorsqu’on adopte une conduite coulée. On profite alors d’une fluidité mécanique vraiment agréable, et d’un confort général de haut niveau malgré les suspensions classiques.
En revanche, la complexe boîte multimode est trop vite dépassée quand on monte le rythme, si bien qu’on perd vite l’envie. Un gros coup d’accélérateur, en sortie de virage ou pour effectuer un dépassement? La boîte réfléchit sur la meilleure option. Et elle réfléchit encore. Or, parfois, plusieurs secondes passent avant qu’elle réagisse. Bref, c’est dommage, car le châssis du Symbioz est au contraire prêt à toutes les folies sur les petites routes. La direction est communicative, le train avant affiche un mordant bien dosé, la tenue de route autorise des vitesses en virage franchement déraisonnables…

Nous sommes d’accord, il est évident que le Renault Symbioz n’a de toute façon pas été pensé pour donner le frisson sportif à la famille. Mais il n’empêche que c’est un véhicule honnête et convaincant, qui mériterait une boîte plus aboutie.
Renault Symbioz en bref
- Moteur: 4 cyl. essence, hybride, 1.598 cm3 ; 141 ch ; 148 Nm
- Transmission: aux roues avant
- Boîte: auto multimode
- L/l/h (mm): 4.413/1.797/1.575
- Poids à vide (kg): 1.423
- Volume du coffre (l): 492 – 1.582
- Réservoir (l): 48
- 0 à 100 km/h (s): 10,6
- Vitesse maxi (km/h): 170
- Conso mixte (l/100 km): 4,6
- CO2 (g/km): 105
- Prix (€): 32.000
Les atouts
- Design plein de présence
- Confort d’utilisation
- Consommation
- Prix attractif
Les points faibles
- Boîte multimode à revoir
- Présentation intérieure « ordinaire »
- Performances moyennes
- Difficile à différencier du Scénic
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