TOURING: un rhume des foins au volant est équivalent à 3 verres d’alcool

« De plus en plus d’automobilistes s’informent pour se protéger du pollen »

La saison du pollen a débuté causant beaucoup de problèmes aux conducteurs souffrant de symptômes très pénibles. D'après l’organisation de mobilité Touring, ils en souffrent même de plus en plus. « L’an dernier, nous avons reçu environ 260 appels de personnes demandant des infos sur l’influence du rhume de foins au volant et sur la façon de prendre des précautions. Avec le temps, la situation empire. » Les arbres, plantes et herbes produiront bientôt beaucoup de pollen et les gens se posent donc davantage de questions à ce sujet, dit Touring.

« La prolifération du pollen a lieu précocement en raison du temps, de la douceur de l’hiver, du printemps avancé et de la météo qui joue au yoyo. Chaque année, il y a de plus en plus de gens qui en souffrent et c'est dû également à des prédispositions génétiques. Voilà une mauvaise nouvelle pour les 2,5 millions de personnes qui souffrent du rhume des foins dans notre pays, mais encore plus pour tous ceux qui doivent régulièrement prendre la route. » Touring : Un rhume des foins, accompagné de fréquents éternuements et d'yeux larmoyants et gonflés, peut conduire à des situations dangereuses dans la circulation. Selon des études de l'Université de Maastricht*, l'allergie au pollen au volant, représente l’équivalant de l'absorption de 3 verres d’alcool.

«La saison des rhumes des foins durera jusqu’au mois d'août. Que l’allergie soit très dérangeante, on le sait. » Mais quand en plus elle réduit la visibilité à cause d'yeux larmoyants, cela peut carrément devenir dangereux, prévient Touring. « Même la fraction de seconde où l’on est distrait par un éternuement et où l'on ferme les yeux, peut s’avérer dangereuse. Les conducteurs de véhicules sont plus sensibles que les gens assis à l’intérieur ou se baladant à l’extérieur. Près des routes très fréquentées, il y a toujours davantage de pollen dans l’air, provenant des couches les plus élevées de l'atmosphère et transporté par les déplacements d’air. A cela s’ajoutent les gaz d’échappement incluant des particules fines qui renforcent l’effet du rhume des foins chez certains allergiques. Il y a en effet une augmentation démontrée lorsqu'il y a plus de CO2 dans l’air.** Il est donc bon de se protéger à titre préventif, de manière à être le moins dérangé possible par ces désagréments. »

Touring donne une série de conseils, hors traitement médical, pour minimiser la gêne :

  • Fermez les fenêtres de la voiture.
  • Evitez les emplacements de parking à fortes concentrations de pollen, comme ceux situés sous certains arbres, les bouleaux par exemple.
  • Avant de démarrer, mettez la ventilation sur la position « circuit fermé ».
  • Protégez-vous les yeux, même en voiture, avec des lunettes appropriées.
  • Passez régulièrement l’aspirateur à fond dans la voiture.
  • A l’achat du véhicule, réclamez un filtre à pollen (souvent standard).
  • Un filtre combiné est adapté à plusieurs variétés différentes de pollen.
  • Changez le filtre après 15.000 kilomètres.

Touring craint qu’en raison du réchauffement climatique, le problème du pollen ne persiste. «  Jadis, on entendait parler du rhume des foins uniquement au mois de juin, mais aujourd’hui il n’y a plus de règle. En combinaison avec la pollution de l’air, le nombre d’allergies ne cesse d’augmenter. Le nombre total de personnes concernées est en augmentation constante depuis vingt ans. Dans l’intérêt de la sécurité routière, nous insistons dès lors pour qu’on tienne mieux compte de ce problème »

-fin du communiqué de presse-

*   http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=Allergic+rhinitis+is+a+risk+factor+for+traffic+safety

**European Geosciences Union (EGU), 2011