Christophe habite à Mons et travaille à Bruxelles. Catherine habite à Nivelles et travaille, elle, à Gand. Tous les jours, ces deux navetteurs se rendent au travail en train et en vélo. Pour eux, c’est la meilleure solution possible. Que ce soit pour s’éviter du stress ou parce qu’ils sont conscients de leur empreinte écologique, ils ont tous les deux décidé de laisser leur voiture au garage.
Un avantage financier non négligeable
Catherine, professeur à l’université de Gand, explique que l’avantage financier est indéniable pour elle. "L’université rembourse les frais à 100 %. Et comme mon trajet est long, ça vaut vraiment la peine". Christophe, lui, travaille dans le train et peut donc quitter le bureau plus tôt.
Le vélo lui permet de se rendre plus facilement sur son lieu de travail. Il a toujours une voiture pour ses autres trajets, mais ceux-ci sont moins fréquents et surtout moins longs. "Je peux me débrouiller avec une petite voiture que j’ai achetée d’occasion, je n’ai pas besoin d'un véhicule plus performant, puisque je ne fais pas beaucoup de kilomètres." Catherine et son conjoint, eux, ont décidé de ne garder qu’une seule voiture.
Gagner du temps et éviter le stress
Parce qu’ils habitent loin de leur lieu de travail, les trajets de Catherine et Christophe sont longs. Ils mettent ce temps à profit pour travailler. En effet, une fois installés dans le train, les navetteurs peuvent faire la sieste, travailler, lire… Toutes des activités impossibles derrière le volant d’une voiture. "Travailler dans le train me permet de repartir plus tôt, puisque j’ai déjà lu tous mes emails avant d’arriver au boulot.
Et quand je rentre le soir, je peux encore travailler dans le train" explique Christophe. "Sans compter que ça évite aussi le stress des embouteillages" ajoute Catherine.
Réduire son empreinte écologique
Pour ces deux navetteurs, leur démarche a aussi un aspect écologique. "J’ai trois enfants, je veux pouvoir répondre de mon comportement vis-à-vis de la planète“, explique Christophe. Catherine, maman de deux enfants, est aussi sensible à son empreinte écologique.
Le mauvais temps? Pas un problème!
Pour la partie vélo du trajet, le mauvais temps n’intimide pas nos deux navetteurs. ”Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais équipements" affirme Catherine. Même son de cloche du côté de Christophe. La pluie et la neige ne sont pas des problèmes pour eux. Et lorsqu’il y a du verglas, Christophe estime que rouler en voiture est tout aussi dangereux qu'en vélo. Enfin, les deux cyclistes assurent que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne pleut pas tant que ça en Belgique. "J’ai un poncho de pluie. L’année passée je ne l’ai utilisé que deux fois", raconte Catherine.
Comment se lancer?
Le plus important, selon Catherine et Christophe, c’est d’investir dans un bon équipement. "Ça ne sert à rien d’acheter un vélo bon marché, parce que vous allez vous décourager" déclare Christophe. Lui a opté pour un Brompton, ces vélos pliables que l’on peut transporter partout.
Ensuite, "il faut revoir ses trajets pour prendre des petites rues, etc. Il ne faut pas croire que l’on va faire des exploits tout de suite, quand on reprend le vélo il faut y aller graduellement", explique Christophe. Faire preuve de prudence est essentiel, que ce soit en voiture ou à vélo. De plus, selon lui, il ne faut pas hésiter à rouler sur la route et à prendre sa place si on estime que la piste cyclable est trop dangereuse. Enfin, si vous n’avez pas fait de vélo depuis longtemps, mieux vaut vous entraîner sur de petits trajets avant de vous lancer en ville!
Vous aussi vous avez envie de vous rendre au travail en vélo? Vous n’êtes pas encore tout à fait convaincu? Découvrez le témoignage de Katia, une ancienne "accro à la voiture", désormais cycliste convaincue!
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