Pandémie ou non, notre sondage annuel pose toujours les mêmes questions pour mettre en évidence les tendances et évolutions de notre comportement de voyage. Mais du jour au lendemain, le secteur du tourisme s'est arrêté... Vacances maintenues ou pas? Notre enquête révèle déjà que tout le monde ne restera pas à la maison cet été.

Au cours des dernières années, notre comportement en matière de voyages est demeuré relativement stable. Prévisible même. Mais il y a un facteur que le secteur n’avait jamais dû prendre en compte auparavant: une pandémie. Il va sans dire que la crise du Coronavirus a chamboulé les résultats de notre enquête.
Mais attention: l'enquête de cette année (menée auprès de quelque 4.200 personnes) n’offre qu’un instantané de la situation. Elle a été réalisée de mai à début juin, au moment où les incertitudes étaient à leur comble. Les conclusions manquent-elles de ce fait de pertinence ou de fiabilité? Non, car elles donnent une idée précise de la façon dont le Belge moyen cherche des solutions et des issues en temps de crise.
Réservé avant le coronavirus
Avant la crise du coronavirus, 56 % des vacanciers prévoyaient de partir à l'étranger. Seuls 6% envisageaient des vacances en Belgique et 38 % ne s'étaient pas encore décidés. À noter qu’au plus fort de la crise, 52 % des personnes qui avaient déjà réservé ne prévoyaient pas d'annuler leur voyage. Qui plus est, 81 % déclaraient qu'ils partiraient dès que les mesures seraient levées.
Pendant la crise
Au moment de l'enquête, la date de réouverture des frontières n'était pas encore connue. Le consensus général – ou l'espoir? – tablait sur un "retour à la normale" pour les grandes vacances. Nous avons demandé à ceux qui n'avaient pas encore réservé s’ils comptaient le faire dès que les voyages (les vols) seraient à nouveau possibles. Verdict: 38 % d'entre eux ne voyaient aucun problème à repartir aussitôt à l'étranger. Respectivement 11 et 9 % iraient dans les Ardennes et à la Côte; 7 % ailleurs en Belgique et 35 % resteraient chez eux.
Les grands changements
Le Coronavirus est venu tout chambouler, ce n’est pas une surprise. Il ressort de notre enquête que les vacances classiques à la plage et à la piscine dégringolent au hit-parade. Si au cours de 2017-2018-2019, respectivement 37, 35 et 31 % des voyageurs passaient encore leurs vacances à l’horizontale, seuls 29 % restent fidèles au transat cette année.

Pour beaucoup, le citytrip n'est pas encore à l’ordre du jour: 21 % ont des projets en ce sens, alors qu’ils étaient encore 35% à opter pour cette formule l’année dernière.

Pas vraiment surprenant: les vacances nature au calme ont plus que jamais le vent en poupe: 25 % optent pour le grand air, contre 20 % en 2019. Les endroits à l’écart de l'agitation (intérieur des terres, loin du littoral) se portent mieux d'année en année: s’ils étaient prisés de 18 % des vacanciers en 2017, cette année, ce chiffre est passé à 24 %.
Le Coronavirus: principale préoccupation
Peur du Coronavirus? Bienvenue au club! Le top 3 des préoccupations est sans surprise: 37 % ont peur de tomber malade, pas moins de 35 % craignent d'être contaminés par le Coronavirus et 34 % frémissent à l'idée d'être mis en quarantaine pendant leurs vacances.
Couverture ‘épidémies’ souhaitable
À la question de savoir s'il est important que les épidémies soient couvertes par l'assistance voyage, 23 % considèrent que c'est une condition préalable à la souscription de celle-ci. Pour 59 %, elle est souhaitable et 51 % seraient même prêts à la payer plus cher.
En ce qui concerne les autres couvertures, tout va crescendo: 69 % des Belges sont intéressés par une assurance annulation (+ 15 % par rapport à l'année dernière), 74 % par l'assistance médicale (+ 12 %) et 65 % par l'assistance dépannage auto (+ 5 %). 48 % sont désormais tentés par l’assurance bagages (+ 10 %).
* Enquête menée par Indiville pour le compte de Touring.
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